Inspection professionnelle Dans le cadre de son mandat de protection du public, l’Ordre s’est doté d’un comité d’inspection professionnelle chargé de surveiller l’exercice des professions.
Chaque année, tous les ordres doivent inspecter une partie de leurs membres. Ces inspections, réalisées par des inspecteurs-conseils membres de l’Ordre, sont régies par le comité d’inspection professionnelle.
Le comité d’inspection professionnelle de l’OTTIAQ propose un programme annuel de surveillance générale de l’exercice des professions, qui est approuvé par le conseil d’administration. Les membres du Comité sont : Chantal Boucher, traductrice agréée, présidente, Atissa Béland, traductrice agréée, vice-présidente, Nathalie Lambert, traductrice agréée et Marc-André Robitaille, traducteur agréé. Bénédicte Assogba agit à titre de secrétaire.
Les inspecteurs-conseils, qui appuient le comité d’inspection professionnelle, rendent visite aux membres ou analysent leurs questionnaires d’autoévaluation
Avant d’entrer en fonction, ils reçoivent une formation du comité d’inspection professionnelle et suivent la formation sur l’éthique, la déontologie et les normes de pratique professionnelle. De plus, par serment, ils s’engagent à préserver la confidentialité de tout renseignement dont ils prendront connaissance dans l’exercice de leurs fonctions. Enfin, les inspecteurs-conseils ne doivent avoir fait l’objet d’aucune sanction disciplinaire.
Découvrez nos inspecteurs-conseils!
Liza Beaulieu Bennett
Traductrice agréée
Parcours d’une destinée animée! Très jeune, Liza s’interroge sur sa mission ici-bas. À six ans, elle se demande déjà ce qu’elle fait là. À huit, elle lit avec passion les directives bilingues des étiquettes des produits. À dix, elle possède son premier dictionnaire anglais-français et, à douze, elle le feuillette frénétiquement. Elle répondra finalement à l’appel : premier cycle en traduction, en études hispaniques et en théologie; deuxième cycle en traductologie, en œcuménisme et en accompagnement spirituel. Elle passera sept ans dans une grande entreprise et touchera à tout : traduction, révision, conception-rédaction, doublage, sous-titrage, interprétation consécutive, interprétation chuchotée, comité de francisation. Une occasion d’affaires la mènera au travail autonome. À l’Ordre, elle s’impliquera dans diverses activités (comités et congrès), et deviendra finalement inspectrice-conseil. Liza partage maintenant son temps entre ses fonctions à l’OTTIAQ, ses clients et la création littéraire. Elle a été lauréate du Concours de nouvelles Micheline-Simard en 2021 pour The Collective Voice. Pour Liza, l’inspection-conseil est un moment privilégié où le dialogue transcende l’aspect technique pour se centrer sur l’humanité du traducteur.
Mélodie Benoit-Lamarre a obtenu son baccalauréat en traduction de l’Université Laval en 2005. Elle amorce une propédeutique en linguistique en vue d’aller vers la maîtrise, mais la vie en veut autrement : ses premiers contrats de sous-traitance pour des traducteurs d’expérience lui valent rapidement une clientèle stable, et elle décide de suivre l’appel de la profession. Après deux ans, elle entame le processus de mentorat, et elle a la fierté en 2008 de pouvoir se présenter désormais comme « traductrice agréée ».
La même année, elle fonde avec d’anciens camarades de classe un petit cabinet, Traductions Hermès. L’entreprise fête ses 15 ans en 2023 (avec presque autant d’employés sous l’égide du dieu messager). Dans l’intervalle, Mélodie a copiloté pendant plusieurs années les destinées de l’association sectorielle ATAMESL/CLEF, co-organisé deux congrès pour langagiers, agi pendant quelques années comme chargée de cours à son alma mater, encadré à son tour en tant que mentore de futures traductrices agréées, commencé à donner des formations à Magistrad… et eu trois enfants.
Les enfants en question grandissant, ce qui lui apporte plus de liberté que quand ils étaient tout-petits, elle se cherchait une occasion de rencontrer de nouveaux collègues traducteurs. L’inspection professionnelle lui a semblé une manière privilégiée d’atteindre cet objectif tout en mettant à profit l’expérience acquise lors de son parcours pour rendre service à ses confrères et consœurs, et contribuer au rayonnement de la profession.
Après avoir passé dix ans au Bureau de la traduction de l’administration fédérale, Jean-Charles est devenu traducteur indépendant en 1990. Depuis, il traduit des textes pour des entreprises du secteur privé et des organismes du secteur public.
Outre qu’elles lui donnent l’occasion de rencontrer des collègues dans leur milieu de travail et d’aborder des sujets liés à la profession, ses fonctions d’inspecteur-conseil lui permettent de susciter une réflexion sur les pratiques professionnelles, d’enrichir sa propre pratique et d’apporter une modeste contribution au rayonnement de l’Ordre.
Anne Lavallée est titulaire d’un baccalauréat en traduction de l’Université Laval ainsi que d’un certificat en localisation (traduction de logiciels) de l’Université de Montréal, en plus d’y avoir fait des études en rédaction.
Après avoir obtenu son baccalauréat en 2002, Mme Lavallée a travaillé quelques années comme traductrice en entreprise, dont deux ans dans un cabinet de traduction. Forte de cette expérience, elle s’est ensuite lancée dans sa propre aventure professionnelle en créant Traduction Séquoia, où elle exerce depuis 2005 à titre de traductrice-réviseure principale. Ayant acquis une réputation très enviable au fil des ans, son entreprise s’est constitué une prestigieuse clientèle, tant du secteur privé que public.
Avide de nouveaux défis et ayant à cœur de partager son expérience et sa passion, Mme Lavallée est devenue mentore pour l’OTTIAQ en 2020, puis inspectrice-conseil en traduction en 2022.
Après avoir terminé sa licence en droit à l’Université d’Ottawa en 1977, Allan Parvu s’inscrit à l’École de formation professionnelle du Barreau du Québec pour terminer ses examens du Barreau en 1978.
Membre du Barreau du Québec depuis juin 1978 jusqu’en juin 2017, alors qu’il fait partie de la catégorie des « avocats à la retraite », Allan Parvu a pratiqué dans presque tous les domaines du droit jusqu’en 1997, alors qu’il amorce une carrière en traduction juridique. Il est membre de l’OTTIAQ depuis 1998.
Se spécialisant dans le domaine juridique, il a travaillé à titre de pigiste pour plusieurs bureaux d’avocats, pour des organismes gouvernementaux tant au fédéral qu’au provincial, y compris les gouvernements du Québec, du Nouveau-Brunswick, de l’Île-du-Prince-Édouard et de l’Ontario et le Bureau de la Traduction. Il détient la cote de sécurité fédérale PROTÉGÉ B, ainsi qu’une cote de sécurité du gouvernement de l’Ontario. Toujours membre de l’OTTIAQ, Allan Parvu rend désormais des services de traduction à des clients privés dans le domaine juridique.
Il donne aussi un cours de formation professionnelle à l’OTTIAQ intitulé « Legal Translation Update », qui est une mise à jour des nouveautés dans le Code civil et le Code de procédure civile. Il est inspecteur-conseil à l’OTTIAQ depuis la mise en œuvre du programme d’inspection professionnelle en 2000. D’ailleurs, il a collaboré avec l’équipe des inspecteurs à l’époque et avec le comité d’inspection professionnelle à élaborer ce programme. Selon lui, ce qui est fascinant dans le métier de traducteur, c’est de constater la diversité de pratique, que ce soit dans des bureaux en haut des tours au centre-ville de Montréal où les ordinateurs sont vissés aux bureaux et où les portes se verrouillent électroniquement, jusqu’au traducteur pratiquant seul dans sa ferme dans la quiétude de la campagne. La traduction touche à tous les domaines de l’activité humaine et permet de mieux communiquer et de mieux se comprendre. L’inspection permet de toucher à tous ces éléments, tout en étant adaptée à tous les genres de pratique. L’inspection permet aussi de sensibiliser les membres aux nouveautés en matière de traduction, ainsi qu’aux règles visant les normes de qualité les plus élevées.
D’ailleurs, on ne peut que sourire en lisant l’anecdote suivante :
Lors d’une inspection chez un membre à l’époque où les clés USB venaient tout juste d’être mises en marché, Allan avait en main celle qu’on utilise pour prendre les échantillons de traduction. Il a demandé au membre de lui donner des échantillons en lui remettant la clé USB. Le membre lui a alors jeté un regard perplexe en lui demandant « c’est quoi ça » ? Allan lui explique donc à quoi ça sert et où il faut l’insérer pour que ça fonctionne. Après une courte réflexion, le membre s’agenouille et rampe sous son bureau pour brancher la clé USB. Il est ressorti de reculons recouvert de minous de poussière, mais Allan a eu les échantillons demandés!
Titulaire d’un baccalauréat ès arts spécialisé en traduction de l’Université Concordia et d’un certificat en sciences de l’éducation de l’Université du Québec à Montréal, Sébastien St-François est traducteur en pratique privée depuis 1993 et membre de l’Ordre (agréé français-anglais et anglais-français) depuis 1999. Depuis 2013, il est chargé de cours à l’Université du Québec à Trois-Rivières pour le cours de traduction juridique proposé dans le cadre du programme de baccalauréat en traduction.
Ses principaux domaines d’expertise sont le droit, l’environnement, le secteur hypothécaire et les relations industrielles. Au sein de l’Ordre, en plus d’agir comme mentor et ambassadeur et de siéger à plusieurs comités [dont il a été responsable de deux, soit le comité d’audit (2017-2022) et le comité du programme du congrès (2012-2022)], il a occupé les fonctions de syndic adjoint (2008-2011 et 2021-2022) et de syndic (2012-2016) et a siégé au conseil d’administration à plusieurs reprises au fil des ans, entre autres comme deuxième vice-président de juin 2018 à septembre 2020. Il a été nommé inspecteur-conseil en juin 2022.
Sébastien prend à cœur depuis toujours la mission première de protection du public qu’est celle de l’Ordre et il demeure convaincu que l’avenir de nos professions passe par un ordre qui est fort, qui commande attention et respect et dont le rayonnement des membres est incontestable. C’est cette conviction qui l’anime dans ses nombreux engagements au sein de l’Ordre depuis des années et c’est cette même conviction qui l’a motivé à poser sa candidature à un poste d’inspecteur-conseil en réponse à l’appel lancé par l’Ordre au printemps 2022.
Consultez le programme de surveillance annuel pour connaître les objectifs de l’inspection, les outils utilisés, la sélection des membres soumis à l’inspection ainsi que le déroulement d’une inspection.