L’Ordre - OTTIAQ
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Ordre des traducteurs, terminologues et interprètes agréés du Québec

À propos

Dans le cadre de son mandat de protection du public, l’Ordre se donne pour mission d’assurer et de promouvoir la compétence et le professionnalisme de ses membres dans les domaines de la traduction, de la terminologie et de l’interprétation. Les mécanismes prévus au Code des professions, comme l’évaluation des compétences à l’entrée ainsi que l’inspection, lui permettent de jouer pleinement son rôle.

Fort de son appartenance au monde professionnel québécois et de la reconnaissance que son statut d’ordre professionnel lui confère, l’OTTIAQ vise à devenir une référence en matière de traduction, d’interprétation et de terminologie sur la scène tant nationale qu’internationale.

Mission et vision

Valeurs de l'Ordre

Responsabilité

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Professionnalisme

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Leadership

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Quelques dates charnières dans l’histoire de l’Ordre

L'Ordre 11
Fondation de la Société des traducteurs de Montréal (STM).
L'Ordre 5
La STM change de nom et devient la Société des traducteurs du Québec (STQ).
L'Ordre 6
La STQ accueille les membres du Cercle des traducteurs et de la Corporation des traducteurs professionnels du Québec. Elle assure ainsi une continuité dans les objectifs ayant présidé à la naissance de chacune des trois associations, notamment l’information et le perfectionnement des membres, ainsi que l’avancement et le rayonnement de la profession.
CPTIAQ
La Société des traducteurs du Québec devient la Corporation professionnelle des traducteurs et interprètes agréés du Québec (CPTIAQ) le 1er avril 1992.
L'Ordre 7
Le 15 octobre, la Corporation change sa désignation et devient l’Ordre des traducteurs et interprètes agréés du Québec (OTIAQ), se conformant ainsi à la Loi modifiant le Code des professions et d’autres lois professionnelles.
L’Ordre
Le 12 juillet, à la suite de l’acceptation, par l’Assemblée nationale du Québec, de l’ajout du titre de « terminologues » à sa dénomination, l’OTIAQ devient officiellement l’Ordre des traducteurs, terminologues et interprètes agréés du Québec (OTTIAQ). L’OTTIAQ devient le plus grand regroupement de langagiers au Canada.
L'Ordre 3
le 5 mars, l’Ordre dépose un mémoire à l’OPQ . Il souhaite éliminer le qualificatif « agréé » du titre, faire reconnaître trois types d’interprétation et accorder aux membres une réserve d’actes pour la certification des traductions officielles. La première demande est refusée et l’Office demande d’autres recherches pour les autres sujets.
L'Ordre 1
L’OTTIAQ devient membre de la Fédération internationale des Traducteurs (FIT) en 2014.
L'Ordre 3
Le 10 mars, l’Ordre dépose un deuxième mémoire à l’Office des professions du Québec. Il demande la modernisation des champs d’exercice des trois professions et la réserve d’actes professionnels en traduction. L’étude des demandes est toujours en cours.
L'Ordre 2
L’OTTIAQ fête ses 25 ans en grand! Toutes les activités de l’année sont teintées par cet anniversaire. De plus, une commémoration de la remise des lettres patentes a lieu le 12 avril 2017 à l’Assemblée nationale du Québec, suivie d’un cocktail dînatoire au restaurant Le Parlementaire.

Les professions

Traduction

Profil de la profession

Le traducteur transpose des textes d’une langue dans une autre langue, en en transmettant fidèlement le message.

Il traduit généralement d’une deuxième ou d’une troisième langue vers sa langue maternelle.

Aptitudes du traducteur

Le traducteur est de nature curieuse, possède des habiletés de transfert d’une langue à une autre, une grande rigueur professionnelle et une vaste culture.

Il doit avoir une grande souplesse d’esprit, en plus de démontrer des aptitudes en rédaction.

Conditions de travail

Les traducteurs salariés travaillent pour le compte d’organismes nationaux ou internationaux, d’entreprises privées ou de cabinets et représentent environ 60 % des traducteurs. Les traducteurs en pratique privée représentent environ 40 % des traducteurs. La plupart sont des généralistes, mais une bonne proportion sont experts dans divers domaines.

 

Les progrès de l’informatique ont donné naissance à de nouveaux outils qui ont singulièrement transformé le travail des traducteurs en entreprise comme en pratique privée.

Formation

Le traducteur acquiert sa formation à l’université et l’approfondit tout au long de sa carrière par le biais de la formation continue. La traduction constitue ainsi un défi et un enrichissement quotidiens.

 

Sept universités québécoises offrent des programmes de traduction reconnus par l’Ordre.  

Traducteur agréé : un titre réservé

Seuls les membres en règle de l’OTTIAQ peuvent exercer sous le titre de traducteur agréé (trad. a.) au Québec. Les traducteurs agréés ont des compétences reconnues par l’Ordre, ce qui fait d’eux des professionnels.

Pour plus d’information sur les responsabilités des membres de l’Ordre, voir la section Grand public.

Terminologie

Profil de la profession

Le terminologue répertorie les termes propres à une sphère d’activité, les analyse, les définit et en cherche les équivalents dans une autre langue.

De plus, il définit les termes en usage pour des entreprises et établit des bases de données, des glossaires, des dictionnaires et des lexiques afin d’assurer l’uniformisation notamment des publications.

Aptitudes du terminologue

Le terminologue possède des habiletés en ce qui touche aux technologies de l’information, a le souci du détail et effectue des recherches approfondies. En outre, il est doté d’une grande curiosité intellectuelle et d’un bon esprit de synthèse.

 

 

Grâce à son expérience et à ses relations professionnelles avec des spécialistes, le terminologue joue un rôle-conseil en gestion de projets dans les champs d’activité qui lui sont propres.

Conditions de travail

Tout comme chez les traducteurs, on distingue deux catégories de terminologues : les terminologues salariés et les terminologues en pratique privée. La restructuration des organismes et des entreprises créant de nouveaux besoins, on voit de plus en plus de terminologues en pratique privée.

 

La nature du travail des terminologues est très variée. Ils sont appelés à collaborer avec des rédacteurs, des chercheurs et des spécialistes et se voient souvent confier le contrôle de la qualité des textes. Ils doivent donc être autonomes, bien connaître les ressources documentaires et se créer un réseau de personnes-ressources.

Formation

La terminologie est enseignée dans diverses universités au Québec, dans le cadre de programmes de traduction. Il n’existe pas, à ce jour, de programme universitaire entièrement consacré à la terminologie.

Six universités québécoises offrent des  programmes de traduction menant au titre professionnel de terminologue agréé.

 

Terminologue agréé : un titre réservé

Seuls les membres en règle de l’OTTIAQ peuvent exercer sous le titre de terminologue agréé (term. a.) au Québec. Les terminologues agréés ont des compétences reconnues par l’Ordre, ce qui fait d’eux des professionnels.

Pour plus d’information sur les responsabilités des membres de l’Ordre, voir la section Grand public.

Interprétation

Profil de la profession

L’interprète de conférence transpose oralement d’une langue dans une autre langue les propos communiqués lors de discours, de réunions, de conférences et de débats, en en transmettant fidèlement le message. En toutes circonstances, il a besoin, en plus de ses connaissances générales, d’une préparation propre à la conférence, qui varie selon le domaine. Il existe deux techniques principales d’interprétation de conférence : la consécutive et la simultanée. Dans le premier cas, l’interprétation permet une communication bidirectionnelle, et dans le second, une communication unidirectionnelle.

L’interprète judiciaire est un expert de la communication orale qui assure des services d’interprétation devant des cours de justice ou des tribunaux administratifs. Il interprète tantôt en mode consécutif, tantôt en mode simultané. L’interprétation consécutive, la plus courante, permet une communication bidirectionnelle, par exemple dans le contexte d’un contre-interrogatoire. L’interprétation simultanée s’effectue au moyen de matériel électronique sans fil et permet une traduction continue en direct. Cette méthode sert à établir une communication unidirectionnelle, lorsqu’il s’agit de traduire tout ce qui se dit à la Cour.

Aptitudes de l’interprète

L’interprète doit posséder une grande capacité de concentration, une excellente mémoire, une voix agréable, une élocution irréprochable ainsi qu’une bonne résistance physique et mentale. Il doit aussi faire preuve de tact et de souplesse. L’interprétation nécessite également le sens du détail et de la nuance, une grande culture et de solides connaissances générales.

L’interprète de conférence doit être disposé à voyager, car son travail l’amène souvent à se déplacer hors du pays.

Conditions de travail

Tout comme chez les traducteurs et les terminologues, on distingue deux catégories d’interprètes : les interprètes qui exercent comme salariés et les interprètes en pratique privée. Ces derniers sont recrutés par équipes dont le nombre de membres varie selon les circonstances. Ils travaillent dans une cabine insonorisée, d’où ils ont vue directe sur les orateurs.

Les interprètes indépendants ont un régime de travail irrégulier, avec des temps creux et des périodes de pointe. C’est pourquoi les clients doivent retenir leurs services le plus longtemps possible à l’avance.

Dans le cas du témoignage d’un expert, l’interprète demandera à consulter à l’avance une copie du rapport étayant le témoignage, afin d’effectuer les recherches terminologiques nécessaires et d’obtenir des éclaircissements.

Travailleur autonome, l’interprète judiciaire a un horaire irrégulier et souvent imprévisible, le déroulement des procédures étant assujetti aux impératifs juridiques, qui peuvent changer sans préavis, selon l’évolution du procès. Si le ministère de la Justice dispose de sa propre banque d’interprètes, connue sous l’appellation Service officiel permanent, les tribunaux municipaux ont le plus souvent recours aux services d’agences spécialisées. Dans tous les cas, les interprètes judiciaires travaillent à la pige et sont engagés pour des séances d’une demi-journée ou d’une journée entière, selon les conditions fixées par contrat avec chaque agence ou instance judiciaire.

Formation

Actuellement, aucune université québécoise n’offre de programme d’études entièrement consacré à l’interprétation. Toutefois, les deux modes d’interprétation sont enseignés dans diverses universités et écoles spécialisées dans le monde. L’Ordre peut reconnaître ces études par voie d’équivalence, sur étude du dossier.

 

Au Canada, l’interprétation de conférence est enseignée à l’École de traduction et d’interprétation de l’Université d’Ottawa, à la maîtrise.

Interprète agréé : un titre réservé

Seuls les membres en règle de l’OTTIAQ peuvent exercer sous le titre d’interprète agréé (int. a.) au Québec. Les interprètes agréés ont des compétences reconnues par l’Ordre, ce qui fait d’eux des professionnels.

Pour plus d’information sur les responsabilités des membres de l’Ordre, voir la section Grand public.

Pourquoi suis-je devenu traducteur agréé?

Pourquoi suis-je devenue terminologue agréée?

Pourquoi suis-je devenue interprète agréée?